mais si je ferme les paupières pour un instant
un seul instant d’éternité
ne me dis point que tout finit
j’en appelle aux grands vents qui savent bien
que les paysages toujours se prolongent
j’en appelle aux saisons profondes
de l’être et de l’arbre
au miracle infiniment renouvelé
de chaque feuille de chaque enfance
ah je sais comme tout est vivant
et comme nous sommes semblables
et combien nous sommes fragiles
je sais que rien n’est achevé
je voudrais dénouer toutes nos craintes
et les images enfouies au coeur de l’espace
je tremble de chaque blessure
vois
j’ai allumé une lampe comme un phare
dans le sommeil lourd et froid de l’ombre
et je guette à la fenêtre
les premiers signes de l’aube
j’approche pas à pas
le matin qui se lève
© Francine Hamelin (La femme envolée et autres poèmes du feu et de la soif)
Ta poésie est un phare Francine
Magnique
Merci
Je t embrasse très très fort
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c’est moi qui te remercie Barbara
et je t’embrasse très très fort itou
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Cet instant d’éternité, votre cœur !
L’amour chante en vous !
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À vous merci, Basile.
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C’est moi qui vous remercie, Francine. Vous avez un cœur bienveillant.
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Des mots de douceur et de « réconfortance »!
C’est très beau Francine!
Merci!
Bises
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un doux merci à toi, Diane
bises
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