Archives de catégorie : Le chemin profond

nous habitons le cœur d’un albatros là où le grand feu bleu de la mer abolit les mappemondes et les distances du temps nous habitons le cœur d’une mésange là où un toit de ciel suffit à faire une maison … Lire la suite →

le matin tangue dans le brouillard ivre au sortir de nuits qui s’étirent j’ai rassemblé quelques morceaux de sommeil quelques éclats de rêve et un peu de soleil pour faire bonne mesure pour en peindre un paysage qui respire effacer … Lire la suite →

adieu mots phrases pronoms pensées moi qui voulais les cuisiner avec un rêve salé de mer et quelques herbes forestières voilà que je me suis trompée au lieu des herbes j’ai ajouté – il faut croire que j’étais distraite – … Lire la suite →

il faut bien soutirer au temps quelques sentiers d’éternité et parcourir encore au plus profond de l’âme ce qui nous interpelle dans le silence même ce qui nous fait hêtre ou roseau rosier sauvage ou cœur de blé ce qui … Lire la suite →

j’ai regardé l’aurore ronde comme une vague se poser sur le sommeil des roses sur les dunes de silence bleu près de la mer qui rêve encore sous tes paupières closes © Francine Hamelin (Le chemin profond)

nous irons en riant désensevelir le soleil disperser ce ciel d’ardoise qu’au toit de la maison s’ouvre grande l’aurore nous ferons lever une saison de floraisons vermeilles d’incantations terriennes et de silence bleu à la source du cœur nous irons … Lire la suite →

j’aime les mots couleur de pierre qui roulent au creux de la rivière ceux qui se cachent sous les mousses et les légendes de lichens j’aime les mots couleur d’oiseau ceux qui voyagent au bord du ciel ceux qui traversent … Lire la suite →

il y a des soleils d’eau parmi les herbes hautes des tendresses de mousses sur les pierres anciennes et l’appel d’un huard le rire d’une mésange un rêve de ciel mauve au creux d’une ancolie l’arbre qui s’écarlate en frémissant … Lire la suite →

au soleil vertical d’un midi ardent l’arbre à rêves nous donne son ombre douce où se réfugient les oiseaux tu sais mon enfance sauvage à parcourir les bois et la montagne ronde les esprits comme guides et les mousses et … Lire la suite →

je viens à ta rencontre au matin de nos âmes avec pour tout bagage mes chants fauves de louve et mes rêves d’oiseau tu sais   ceux que j’écris aux chemins de tes paumes et qui ne pèsent pas plus qu’un … Lire la suite →