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Il s’est fait attendre, mais il est là ! Après L’Envolée mandarine voici donc Je suis l’envol.
C’est ici
https://ubik-art-editions.fr/produit/je-suis-l-envol/
Un grand merci à Jean-Claude Rivière pour sa confiance mais aussi pour les choix esthétiques qui sont les siens.
Un grand merci à Nicole Hardouin, notre talentueuse préfacière.
Et un merci à toi, Barbara, pour le très grand bonheur de cette collaboration.
C’est un très beau livre de 106 pages entièrement en quadri avec un intérieur bouffant 80g et son prix reste très abordable, 16,90 €.
Vous pouvez en feuilleter une partie sur le site d’Ubik art en cliquant sur la couverture et bien sûr le précommander au prix de 14 € jusqu’au 03 juin!
Pour rappel voici une petite vidéo de présentation.
il est un lieu où tout s’arrête
les balises du temps
comme les pas perdus
les foules sans visage
les déserts de l’oubli
il est un lieu sans exil
ancré tout au creux du silence
et dans la pierre de mes os
et dans l’argile de mes mains
il est un lieu sans entraves
dans le souffle primordial
de l’enfance poétique
où le rêve seul
tient lieu de paysage
© Francine Hamelin (Les routes buissonnières)
Série « Les saisons du silence » (2007-2008).
Un immense merci, Barbara, pour ta merveilleuse poésie, parole d’âme, parole lumineuse, d’une beauté qui résiste dans « le velours chaud de la durée », moment d’éternité qui nous emmène vers la plus grande et plus simple douceur de la vie. C’est magnifique et profondément émouvant. Merci, de tout coeur, pour tout.
Et Barbara Auzou, c’est ici
Les îles songeuses / Une œuvre de Francine Hamelin accompagnée de mon poème
pour oublier la grande blessure
dessous l’armure*
et les langues dures qui flamboient
j’irai vérifier la vérité du rêve
le pourboire discret de son bruissement
j’irai par le vent mandataire
avec mes doigts
fouiller la mémoire de l’élémentaire
danser avec les marées
je soulèverai leur chevelure de sons
jusqu’à la douceur folle de leur implosion
et ce sera un drap tiré sur son lit d’eaux
dont nul ne sait ni le commencement
ni la fin
on y volera sans témoin
de nos longs bras sans charnières
nous nous ferons grand corps de mer
qui se fend dans le ciel pur
d’un ordre différent
bien loin du prétexte des boussoles
et des lieux communs
entassés là depuis longtemps
avec le parfum aveugle de leurs obsessions
alors nous pourrons coucher notre commerce simple
dans le muscle blanc de son chant
et nous tirerons à nous la tendre écriture
venue lécher nos îles patientes
et le velours chaud de la durée
de quelques étoiles résistantes
Barbara Auzou
*Félix Leclerc / Le tour de l’île
à la porte de ces pays où mon âme vagabonde
j’ai laissé les ombres et leurs peines grises
elles n’ont pas la clé de mon rêve
et je n’ai plus de larmes
pour pleurer sur les morts ou sur les vivants
ou sur la vanité des choses
la nuit cache mille lumières
et le jour est bleu comme source
à la porte de ces pays que mon âme arpente
à mesure de feuillages et d’oiseaux
j’ai laissé la cacophonie
des désirs et des murailles
le silence est vibrant
de terre et d’océan
où dansent les esprits
où l’enfance allume
de grands brasiers de fleurs
en ces pays où mon âme voyage
avec ma poésie folle
et nue comme une pierre
© Francine Hamelin (Les routes buissonnières)
Dans mes jardins.