saisons fauves
d’un ailleurs nécessaire
paysage sans repères familiers
si ce n’est la trille rousse d’un merle
sur les dolmens de l’aurore
saisons au long cours
d’un horizon à la courbure bleue
paysage semé de mots archipels
à l’encre saline du rêve
de poèmes aux ailes albatros
saisons inattendues
d’un ici que chaque instant réinvente
paysage sensible de nos corps feuillages
de nos mains de mémoire
de nos âmes d’enfances nues
saisons à faire fondre l’hiver
paysage englouti de blanc
à la fenêtre du matin
© Francine Hamelin (Saisons murmurantes)
C’est très beau, vraiment très beau…
Merci Francine
Je t’embrasse très très fort
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merci Barbara
je t’embrasse très très fort aussi
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