dans le matin funambule
l’âge parfois gratte à la porte
comme un petit animal persistant
dans le matin funambule
je lui laisse quelques miettes de mon temps
pour qu’il y retourne en sa tanière
il n’aura pas raison
de l’enfance têtue qui coule dans mes veines
de tout ce qui s’arrime à l’âme en son envol
je ne sais pas vraiment
vivre hors de l’éternel
je ne sais pas comment vivre sans poésie
© Francine Hamelin (Le chemin profond)
Magnifique…
Merci Francine
Je t’embrasse très très fort
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c’est moi qui te remercie Barbara
et je t’embrasse très très fort aussi
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