je toucherai le visage nu des rochers
et la peau douce de la terre
les esprits de la matière
et le secret des herbes franches
j’irai me noyer dans la marée verte
des forêts ogivales
et la symphonie des rivières
rompant les digues du temps
j’irai rejoindre
la sarabande des oiseaux
et l’allégresse de leurs ailes
comme voiliers aux vents favorables
j’irai jusqu’à la mer là-bas
vers les îles au milieu de l’azur profond
sur un équateur improbable
en équilibre sur le rêve
j’écouterai les voix nomades
enroulées aux racines mêmes de mon sang
sur les chemins de mon voyage
dans un pays que nul n’aura nommé
© Francine Hamelin (Chants d’un siècle passager)
Nice post
Thanks
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😊
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Tant de force dans tant de fragilité…
Que c’est beau…
Merci Francine
Je t’embrasse très très fort
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Toujours très douces et très belles, tes avancées vers l’ailleurs, Francine!
Merci!
Bises
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grand merci à toi, Diane !
bises
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