peut-être en un univers si proche
que nos yeux ne savent le voir
aveugles à bout de mémoire
en d’autres paysages sans masque et sans carapace
où notre sang tourne en espace
peut-être les routes sont-elles sans balises
et les demeures aériennes
pour que nous respirions l’univers
pour briser l’exil insolite entre le sable et les marées
le destin qui nous tient liés
à cette solitude extrême
ah tout au bout de ces temps immobiles
comme un navire nous abîmer
en cet instant ouvert sur l’immensité
délivrer le regard de la prison des yeux
éclater le jour enchaîné en notre sang
cette éternité d’or rouge
redécouvrir la clé de toute rencontre
de toute vie en retrouvailles
tout au bout de la solitude
écouter le silence des étoiles
ces étincelles fragiles suspendues
dans la paix colossale
un silence d’étoiles vraiment
à défaire toute humaine mesure
© Francine Hamelin (La femme envolée et autres poèmes du feu et de la soif)
Magnifique et bouleversant
Merci Francine
Je t embrasse tres tres fort
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c’est moi qui te remercie Barbara
et je t’embrasse très très fort aussi
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Magnifique, Francine!
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Grand merci, Véve 💙
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