loin des Amériques amères
l’hiver s’est déposé au jardin des fenêtres
a brodé un oiseau de fougère blanche
un oiseau-lyre translucide et fou
parmi les arabesques chatoyantes
d’une fragile forêt de dentelle givrée
dans le scintillement opalin du matin
loin des Amériques amères
j’ai vu le temps se ciseler
au miroir glacé des étangs
et fondre lentement
au reflet fluide
du grand jour
© Francine Hamelin (La femme envolée et autres poèmes du feu et de la soif)
Quelle beauté que ce poème…
merveilleux
Merci Francine
Je t’embrasse fort
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merci à toi Barbara
je t’embrasse fort itou
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