je veille au creux du paysage de la nuit
où s’inscrivent de hautes routes d’espace
et des abîmes d’étoiles dont on ne voit jamais la fin
mais aussi de simples pistes
dans la poussière bleue du rêve
parmi les esprits des arbres
oh la forêt accueille toujours doucement
ma solitude et mon âme sauvage de louve
mon corps sur le corps chaud de la terre
le regard rempli d’un ciel incommensurable
au creux du paysage de la nuit
j’écoute le feu sous la pierre
et l’océan de la mémoire
je veille sur l’enfance des mots
qui tantôt se feront poème
comme ode à l’aurore prochaine
© Francine Hamelin (Les routes buissonnières)
Veilleuse d’aube…
Superbe…
Merci Francine
je t’embrasse fort
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merci Barbara
je t’embrasse très fort
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