à la porte de ces pays où mon âme vagabonde
j’ai laissé les ombres et leurs peines grises
elles n’ont pas la clé de mon rêve
et je n’ai plus de larmes
pour pleurer sur les morts ou sur les vivants
ou sur la vanité des choses
la nuit cache mille lumières
et le jour est bleu comme source
à la porte de ces pays que mon âme arpente
à mesure de feuillages et d’oiseaux
j’ai laissé la cacophonie
des désirs et des murailles
le silence est vibrant
de terre et d’océan
où dansent les esprits
où l’enfance allume
de grands brasiers de fleurs
en ces pays où mon âme voyage
avec ma poésie folle
et nue comme une pierre
© Francine Hamelin (Les routes buissonnières)
Superbe….
Merci Francine
Je t’embrasse fort
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merci Barbara
je t’embrasse fort aussi
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