qu’importe le poids de la chair et des os
et le corps qui parfois se courbe
comme un arbre sous le vent
comme la pierre sous l’usure de l’eau
toujours nos enfances sont là
avec leurs histoires d’oiseaux
avec leurs fous rires
comme ricochets
à la surface d’un lac
tout bleu comme un œil de ciel
avec leurs regards qui s’étonnent sans cesse
des plus infimes merveilles
des plus lointaines étoiles
et des plus vastes paysages
elles ouvrent en nous
les jardins intègres de l’âme
où le temps n’est jamais entré
© Francine Hamelin (La maison des oiseaux)
Quelle que soit sa couleur il est toujours clair l’œil de l’enfance
Réfugié dans son intime lait bleu…
J’aime beaucoup ce poème
Merci Francine
Je t’embrasse
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merci beaucoup Barbara
je t’embrasse fort
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