je te dirai encore les songes des bateaux
qui enchantent la vague et le reflux des sables
et nos pas dans le bleu d’un infini rivage
et le baiser salé des embruns sur nos lèvres
je te dirai encore la présence de l’arbre
qui porte sur sa peau des voyages d’oiseaux
des poèmes tracés à l’encre d’horizon
et nos cœurs de lichen gravés en sa mémoire
je te dirai toujours la tendre déraison
d’une enfance fado qui danse dans le rêve
d’une maison terrienne où le printemps s’arrime
à nos âmes racines à nos yeux d’océan
loin du théâtre d’ombres
où s’agitent les fous
© Francine Hamelin (La maison des oiseaux)
Et à te lire le printemps s arrime profondement…
Très beau
Je t embrasse Francine
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Printemps de l’âme…
Merci Barbara.
Je t’embrasse itou.
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