tu avais les clés pour ouvrir
toutes les portes de mon âme
jusqu’à la maison des oiseaux
que j’habitais sans t’y attendre
tu n’as pas piétiné les fleurs
j’ai entendu rire les roses
tu n’as pas fait peur au renard
en traversant le champ de blé
tu connaissais la voix des pierres
qui dansent dans le cours des ruisseaux
tu as caressé le chat noir
celui que personne n’approche
l’arbre ami s’est penché vers toi
comme s’il te connaissait déjà
tu m’as tendu ton cœur d’enfant
tu as ouvert mon cœur de louve
tu as mis ta main dans la mienne
comme un oiseau y fait son nid
et moi qui ne t’attendais pas
j’ai su que je t’aimais déjà
comme au premier matin du monde
avant qu’on invente le temps
© Francine Hamelin (La maison des oiseaux)
merveille de douceur et de beauté…c’est sans doute comme cela que l’on apprivoise…
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Oui…
merci, Barbara.
Je t’embrasse
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itou…
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