s’ouvrent les flots de la nuit
devant l’étrave de mon rêve
au-delà du sommeil
et des mortes-saisons
ce navire de mots
qui cherche un horizon d’aurore
une île infiniment lointaine
présente mais jamais atteinte
en quête de cette éternité
qui me frôle parfois
dans un instant bleu qui respire
et puis s’envole
une étincelle à peine
qui me laisse des mots
une boussole au creux du temps qui s’égare
une carte inachevée
pour naviguer encore
jusqu’au prochain poème
© Francine Hamelin (Chants d’un siècle passager)
j’aime que le poème soit un navire….
Belle journée Francine…
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merci Barbara
💙💙💙
Je t’embrasse
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