j’abandonne à l’écheveau des horloges
les fils d’un temps qui s’effiloche
dans le labyrinthe inextricable du vide
et cette chancelante réalité
qui s’aveugle de miroirs pathétiques
je choisis les chants de la terre
et l’arbre bleu des saisons lumineuses
l’âme au cœur de la matière
et le rêve tangible
je choisis l’enfance
et l’instant éternel
la clarté de ton regard
et les sentiers de ta voix
dans mes forêts de femme-louve
© Francine Hamelin (Saisons murmurantes)
Herbe longue de ton écriture et de ton pays choisi…
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Dans l’herbe longue se cache l’âme du pays…
merci,Barbara
💙💙💙
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