j’abolis les distances avec des oiseaux fous
souviens-toi
souviens-toi des premières neiges sur le jardin
tout se taisait peu à peu
et je croyais en mourir parfois au creux du temps
-était-de de feu ou de silence-
en étrange contrée soudain immobile
comme un siècle attentif
penché sur la douceur du givre
les roses s’éteignaient
flambeaux entre les herbes blanches
j’abolis les distances
ô ces oiseaux couleur de notre sang
en étrange pays de feuillages tombés
reste-t-il de la mer
autre chose qu’une vague de vent
reste-t-il de la mort
autre chose que ces arbres dans leur sommeil
ces murmures aveugles de l’agonie
et je croyais en périr parfois
dans la paix de la terre
j’abolis les distances
tu habites ma solitude
ô mon pays vivant
te souviens-tu des roses
© Francine Hamelin (Et toutes mes enfances renaîtront…)
Si beau.. Merci Francine 🙏
Bises😘
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Merci Eveline. Bises itou 😘
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Oui c’est beau….
Je t’embrasse Francine…
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Merci, Barbara.
💙💙💙
Je t’embrasse itou
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Tu fais vibrer mon propre pays vivant…
Merci Francine ❤
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Un grand merci à toi qui sais faire parler les arbres…
Bonne journée, Laurence. 💙
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Je ne vous le dis pas à chaque fois, mais…vos poésies me touchent bien souvent… Très bonne journée, bien à vous, Louise Salmone
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Merci beaucoup, Louise.
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