et j’ai ouvert mes prunelles d’eau
à la mort de l’instant
à la naissance de l’éternité
le soleil a défait la solitude de mes mains
et le givre de mes arbres songeurs
je cherche l’horizon
et trouve l’infini du rêve
s’étendant comme une musique
comme aussi une présence au plus secret du vent
ô vitrail incandescent des jours énigmatiques
fenêtres crépitantes du matin
quelle paix est donc venue
briser la voix des patientes horloges
quelle lumière palpite dans les yeux des enfants
comme un pays peuplé de sources
© Francine Hamelin (tiré de Les heures de sable)
Ta foi ailleurs que dans les obèses cathédrales,
beau forfait de l’animal sauvage….
Je t’embrasse MVL
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Foi de louve…
Je t’embrasse itou.
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