les mirages gris se désagrègent
dans la désillusion
d’un monde qui a bâti
sa propre geôle
et qui en a jeté les clés
aux vautours
qu’on ne me dise pas d’être docile
je ne suis pas un animal dressé
pour obéir au grand cirque
du mensonge
et de la pauvreté d’esprit
qu’on ne me dise pas
de dormir sur mes deux oreilles
j’entends la douleur de la terre
et les enfants perdus des guerres
la bêtise qui vocifère
qu’on ne me dise pas
que ça va bien aller
ce miroir aux alouettes
des lendemains qui chantent
nous n’avons rien changé
nous n’avons pas changé
et pourtant
la poésie reste debout
le rêve garde la tête haute
et pourtant
l’âme voyage libre
dans la dignité de l’enfance
et se rit de nos murs miroirs inutiles
© Francine Hamelin (tiré de Le voyage inachevé)
C’est beau comme à continuer à être solaires …
T’embrasse ma vieille louve…( dis, t’es en retard le dimanche…T’irais pas à la messe des fois, me l’ayant caché?)
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Seulement à la messe de minuit, celle où j’écris…!!! Et où j’oublie le temps…
Je t’embrasse itou.
Merci, Barbara.
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Je t’absous bien volontiers de tes péchés alors…
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Je me sens beaucoup mieux!
Amen. Amène-z-en du soleil!
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T’en envoie plein…
Je célèbre sa résurrection…
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Célébrer l’essentiel…encore et encore….
» Et pourtant
la poésie reste debout
le rêve garde la tête haute
et pourtant
l’âme voyage libre
dans la dignité de l’enfance . »
Merci Francine
Bon dimanche
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Merci beaucoup, Manouchka.
Te souhaite une belle suite de dimanche.
Amitiés.
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