dans l’âme des forêts
où passe le souffle de l’immensité
j’irai un jour me perdre
dans les sentiers d’école buissonnière
ceux qui mènent
au bout du bout du monde
bleu d’outremer
et terre d’oiseaux
les arbres qui murmurent
me guideront tout doucement
vers ce lieu où s’efface toute trace
dans le repos de cœur
alors je regarderai le temps
avec les yeux de l’enfance
dont on ne revient pas
© Francine Hamelin (tiré de Chants d’un siècle passager)
Encore une fois un superbe texte. Et je l’ai lu une seconde fois avec les yeux de l’enfance retrouvée. J’ai vu la forêt et senti son âme, apaisant ainsi mon cœur (pour te paraphraser un peu).
Merci Francine
John
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Merci, John, ça me touche vraiment.
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