Nos océans plastifiés sont des égouts à ciel ouvert, cette année nous avons rejeté un record de gaz à effet de serre, les écosystèmes disparaissent les uns après les autres, tout comme les forêts, les animaux, les insectes. Il faudrait nous rappeler que nous sommes au bout de la chaîne et que si nous continuons ainsi, nous aussi nous serons effacés…
De l’album «Éphémère». Guitare, claviers et arrangements de Lauren Bélec.
le monde est un étrange lieu
où nous creusons des cimetières
la réalité un mot creux
où la bêtise nous enterre
la mort n’a pas de garde-fou
nourrie de conflits de famines
guerres de l’or noir guerre partout
la planète est un champ de mines
faut-il éteindre tous les rires
enfants rompus de tant de peine
qui paient le prix de ce délire
dans la rage où on les entraîne
il y a la Terre que l’on vide
veines des arbres sève de l’eau
brisées par ce monde cupide
qui y laissera bien sa peau
et s’assombrissent les oiseaux
dans l’amer sillon des naufrages
et dans leurs yeux s’éteint l’écho
de la vie qu’on prend en otage
faut-il mettre à genoux le rêve
toujours agir en conquérants
jamais en notre course brève
nous ne posséderons le temps
nous avons bien trop de colère
nous aimons bien peu les enfants
pour si mal respecter la Terre
courir ainsi vers le néant
et qui se souviendra de nous
qui avons si courte mémoire
si de notre histoire de fous
ne reste qu’un très grand trou noir
voici la vie qui se gaspille
à croire que tout nous appartient
sur le fil du temps qui oscille
vraiment nous ne possédons rien
la réalité est un mot creux
le monde est un étrange lieu
Paroles et musique : © Francine Hamelin (SOCAN)
le monde est un étrange lieu
les brisants sont à quelques lieues
Merci Francine
Je t’embrasse
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C’est moi qui te remercie, Pierre.
Je t’embrasse itou.
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