l’océan de la nuit
comme vague affamée
pose sur les arbres ses mains
en frissons de givre
le vent mélancolique
abolit les rivages du visible
et les reflets fantomatiques
des jardins silencieux
les morts et les vivants
ressemblent à l’oubli
au verger des horloges
où les heures se disjoignent
là où le rythme des sèves
s’immobilise dans l’infini des songes
comme une inaccessible sonorité
que l’on poursuit
dans des musiques errantes
dans le périple vertigineux des étoiles
hors des mécanismes anodins
d’un pays passager
où pourtant rien n’est étranger
et mon âme s’enroule
aux marées de la nuit
© Francine Hamelin (tiré de Terre)
Je ne vous ai pas rendu visite depuis longtemps, et voila, un petit passage à votre porte et c’est l’enchantement….
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Merci de votre passage et de votre message.
Et c’est toujours pour moi un très grand plaisir de lire vos écrits. J’y trouve des échos de mon voyage intérieur.
🌹
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