le feu s’ouvre
fleur palpitante des gestes qui le font naître
il y avait cette femme seule dans la rue
et qui dansait
qui tournoyait
dans le soleil du plein midi
et dans ses yeux d’aigue-marine
la vie tournait
la vie dansait
la vie brûlait
à coeur ouvert
à corps perdu
seule musique du silence
pour accompagner la cadence
de ses pas
en plein midi
d’une rue morte
ou endormie
© Francine Hamelin (tiré de L’argile et la flamme)
Je vois cette femme ! Magnifique texte.
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Merci beaucoup, Gabrielle. 🌹
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La beauté d’un esprit libre …
Très beau Francine…
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💚 🌹
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