Pour une amie en allée.
les regards s’ignoraient
entre mille silences
et le vide criait
parmi l’immensité
les routes étaient noires
de lumières éclatées
et le refrain étrange
des voix qui se sont tues
irradiait l’abîme
la symphonie du temps
chargeait l’ombre
de flûtes cristallisées
l’anonyme saison
criait la fuite des nuages
au matin engourdi
les troupeaux reprirent
leur marche vers la soif
le monde retraça son chant
mais il y manquait
les mots
qui musiquent le jour
© Francine Hamelin (tiré de Tristesse de pierres)
« les mots qui musiquent le jour »
que c’est beau! simple et beau.
J’aimeAimé par 1 personne
Comme c’est beau.
J’aimeJ’aime
Merci Caroline! 💙🌹
J’aimeJ’aime