ô partageurs de rêve au-delà du sommeil
vous que l’été habite et que l’espace enchanrte
vous dont j’ai su le nom de par la voix des aubes
je dis que j’ai posé mon front à vos épaules
et que la mort fondait comme un miroir gelé
comme une neige pâle tout au bout de vos doigts
amis dedans ma vie ô rêveurs de la terre
je dis que j’ai tourné comme fleur au soleil
en me riant du temps qui s’essoufflait en vain
je dis que j’ai dansé aux routes de tendresse
quand de vos mains tendues jaillissaient la cadence
et la folle beauté et le chant du silence
compagnons de la fête et des saisons profondes
je dis que s’épanouissent tous les chemins d’enfance
en cherchant un pays sans mesure ni loi
où toute solitude s’effrite peu à peu
où la nuit s’illumine où le jour se prolonge
de chaque mot d’amour prononcé par nos yeux
© Francine Hamelin (tiré de Les heures de sable)
et moi je dis que partager du rêve au delà du sommeil c’est vouloir aider à jamais et pour toujours l’allumeur du réverbère de la toute petite planète, son travail a un vrai sens. « Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli. »
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Je relis encore et toujours Le Petit Prince, Et nous sommes, même à notre insu, des allumeurs de réverbère. Et la poésie est utile puisqu’elle allume des étincelles dans le cœur des gens.
Merci, Jamadrou!
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