comme partaient les oiseaux
au vent de l’automne
comme s’effaçaient les temps innombrables
aux racines de nos mains
nos regards cherchaient
une terre d’enfance
où resplendissaient les marées mortes
sur le rivage millénaire
comme pâlissaient les profondeurs marines
dans les brumes-feuillages
comme mouraient les soirs
au fil des saisons sauvages
nos voix-arbres s’arrêtaient
pour tromper les heures lentes
comme se perdent les ans
à la couleur des jours
comme s’ennuient parfois
les chemins familiers
nos visages se sont endormis
racines de tempête
dans les blés de la terre
© Francine Hamelin (tiré de Les heures de sable)
c’est très beau, Francine…
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Merci beaucoup, Barbara. Belle journée à vous!
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A vous aussi…
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