Je n’ai jamais su donner un nom à ce que les gens appellent «dieu». On a commis et on commet encore trop d’atrocités au nom des religions et des dieux de tout acabit, et il n’est de pires menteurs que ceux qui prétendent posséder «LA» vérité.
je ne sais votre nom
qu’à travers mille choses
vous êtes la saison
où mon âme repose
au cœur d’une autre histoire
que ce long désespoir
des êtres de la nuit
et des vies qui s’enfuient
je ne sais votre nom
que par les oiseaux vifs
qui s’en vont jusqu’au bout
de leurs ailes de vent
et qui laissent en moi
leurs rêves châtoyants
je ne sais votre nom
que par leur doux voyage
au-delà des miroirs
où se perd le regard
des masques dérisoires
dans l’orage de monde
je ne sais votre nom
qu’à travers des visages
que le temps a creusés
de rivières profondes
je ne sais votre nom
que par des yeux d’enfants
qui vont s’émerveillant
au chemin des nuages
par les voix et les chants
qui montent dans le soir
et redisent l’espoir
plus loin que les langages
je ne sais votre nom
que par ce songe ardent
dans le souffle des vents
et le feu de la terre
et par le cœur des pierres
qui bat tout doucement
au rythme des lumières
où s’abolit le temps
je ne sais votre nom
qu’à travers la mouvance
des marées de silence
déferlant aux rivages
de mon âme qui danse
sur des plages immenses
je ne sais votre nom
que par un grain de sable
loin des rumeurs de guerre
et des cris de colère
loin des villes amères
et du temps qui fait rage
je ne sais votre nom
qu’à travers la prière
d’un grand loup solitaire
dans les forêts sans âge
je ne sais votre nom
que par cette magie
au creux de chaque vie
qui se métamorphose
qu’éclatent les déserts
en floraisons sauvages
je ne sais votre nom
que par l’odeur des roses
vous êtes la saison
où mon âme repose
Paroles et musique: © Francine Hamelin (SOCAN)
Bonjour Francine,
Où peut-on écouter cette merveille ?…
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C’est une chanson qui n’est pas encore enregistrée. Un jour peut-être…
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